Les provinces du Sud ont enregistré, ces dernières années, des avancées notables en matière de soins médicaux de base et de l’élargissement des infrastructures de santé.
Le taux d’encadrement sanitaire dans les provinces du Sud, comme le révèles des statistiques de 2021, est bien supérieur à la moyenne nationale, et ce grâce à des réalisations nombreuses et des services de qualité fournis dans les établissements sanitaires, implantés aussi bien en milieu rural qu’urbain.
La stratégie du Maroc en matière de santé visant à accroître l’accès aux soins de base et à améliorer les équipements et les infrastructures a fait que des batailles ont été gagnées contre bien des maladies.
La région de Guelmim Oued-Noun, tout comme les autres régions du Royaume, a enregistré une évolution importante au niveau de la généralisation des soins médicaux et du renforcement des infrastructures de santé.
Selon les dernières statistiques, les infrastructures de santé à Guelmim Oued Noun se sont bien développées et la région compte désormais plus d’une centaine d’établissements de soins couvrant les quatre provinces, entre hôpitaux, centres de santé urbains et ruraux et dispensaires.
Près de 200 médecins, toutes spécialités confondues, prodiguent les soins nécessaires à la population, urbaine et rurale dans ces établissements.
Conscients de la nécessité d’un élargissement encore plus grand des soins de santé, les pouvoirs publics ont lancé le projet de construction d’un centre hospitalier régional dans cette région sud du Royaume. Ce projet phare qui sera achevé d’ici 2023, prévoit de doter le CHU de départements d’hébergement (médecine, chirurgie, mère-enfant), d’activités ambulatoires (hôpital de jour, consultations, explorations fonctionnelles, hémodialyse…), d’un plateau médico-technique PMT (bloc opératoire, imagerie, UTA, Urgences, laboratoire…) de logistique (cuisine, buanderie, pharmacie, stérilisation…), et de services administratifs.
La formation de ressources humaines nécessaires et qualifiées va de pair avec le lancement des infrastructures de santé. Ainsi, la région possède désormais son Institut Supérieur des Professions Infirmières et Techniques.
La région de Laayoune-Sakia El Hamra offre à ses habitants et ses visiteurs divers soins de base. Des soins que garantissent les différents services du complexe hospitalier Moulay Hassan Ben Mehdi à Laayoune, qui a connu dernièrement un réaménagement et une extension de ses services de chirurgie, en plus de la création d’un service de réanimation néonatale et l’extension du service psychiatrie.
Soucieux de fournir les meilleurs soins et spécialités, le ministère de la Santé a doté ce centre, en partenariat avec la Région, d’équipements modernes et accessibles à tous. Il a également mis au service des patients un centre de transfusion sanguine intégré et équipé, des services de pédiatrie et d’accouchement., en plus d’un service d'urgence entièrement équipé pour recevoir les cas urgents.
Avec une capacité d'accueil de 2000 patients par an, un centre régional d'oncologie a été construit sur une superficie totale de 3215 mètres carrés à Laayoune, permettant de recevoir des patients venant des régions de Dakhla-Oued Eddahab et Guelmim-Oued Noun, outre la création d’un laboratoire de santé publique et un centre de référence pour la santé reproductive et la détection précoce du cancer du sein et du col de l'utérus.
Tout comme Laayoune, Tarfaya a développé ses services de santé grâce à la construction d’un centre d’Hémodialyse. Ce centre accueille les patients souffrant d’insuffisance rénale, en particulier les personnes nécessiteuses. Il a une capacité litière de 20 lits, et est composé d’une salle d’Hémodialyse, d’une salle d’Hémodialyse des cas d’urgence, d’un entrepôt central, d’une salle de maintenance, et de bureaux pour les cadres de la santé.
Le secteur de la santé dans la région de Dakhla-Oued Eddahab a connu un développement notable, au cours des dernières années. Les infrastructures sanitaires qui se sont considérablement développées dans cette région permettent désormais à la population d’accéder à divers services de santé.
Le Centre Hospitalier Régional Hassan II de Dakhla, principale destination des patients, a été doté de nouveaux services et d’installations modernes. De six spécialités, il est passé à 21. En outre, l'hôpital dispose de 5 services de chirurgie dont 2 services d'urgence et 3 pour les opérations programmées. Il abrite également un pavillon dédié à la maternité et un autre à la pédiatrie, ainsi que de nombreuses salles destinées à l'examen et à l’accueil des cas urgents.
Par ailleurs, un partenariat entre le public et le privé a permis au secteur de la santé de se développer davantage dans la région de Dakhla-Oued Eddahab et partant d’améliorer les services de santé. Ainsi, des laboratoires ont été mis en place et plus de 15 cliniques offrent leurs services aux patients et des projets de trois autres cliniques sont en cours de réalisation.
Des ressources humaines qualifiées sont fournies par l'Institut Supérieur des Professions Infirmières et Techniques de santé (ISPITS) qui a été inauguré à Dakhla en 2021. Cet établissement, équipé en outils pédagogiques modernes, est d’une capacité de 600 places pédagogiques, pour la formation d'infirmiers multidisciplinaires, d'infirmiers de soins d'urgence et de réanimation et de sages femmes.
Les indicateurs de l’offre de santé dans la région de Dakhla-Oued Eddahab s'améliorent considérablement d’année en année aussi bien en termes de nombre de médecins et d’infirmiers par habitant que d’infrastructures sanitaires.