La participation massive des habitants des provinces du Sud aux élections législatives, communales et régionales, organisées le 8 septembre 2021, constitue de l’avis d’observateurs et analystes nationaux et étrangers, un signal fort témoignant de l'attachement indéfectible de la population sahraouie à son pays et sa volonté de s’impliquer dans l’édification de ses institutions, dans le cadre d’une régionalisation avancée.
Avec un taux de participation de 66,94% à Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% à Guelmim-Oued Noun et 58,30% à Dakhla-Oued Eddahab, les trois régions du Sud du Royaume ont dépassé de loin le taux enregistré au niveau national, à savoir 50,18%.
Depuis plusieurs années déjà, une expérience de démocratie locale s’est installée dans les provinces du Sud, dans le cadre de la souveraineté marocaine, dans la mesure où les institutions élues aux différents niveau des collectivités territoriales sont gérées par les habitants même de ces provinces. Les résultats des élections de 2021 viennent attester clairement de cette réalité.
Cette forte implication dans la gestion des affaires locales se greffe sur un contexte de décollage socio-économique sans précédent que connaissent les provinces du Sud, depuis le lancement par SM le Roi Mohammed VI, en 2015, du modèle de développement dédié à ces provinces, à la faveur duquel des investissements colossaux ont été injectés dans les trois régions.
La participation massive de la population sahraouie aux élections du 8 septembre confirme son attachement à l’unité territoriale du Royaume et son plein engagement en faveur de la mise en œuvre du modèle du développement dans les provinces du Sud. Ce modèle qui s’inscrit dans le cadre d’une régionalisation avancée, basée sur la valorisation des potentialités et ressources propres à chaque région et sur la mobilisation des acteurs locaux.